Sage-femme signifie « qui a la connaissance, l’expérience de la femme ». Le terme « femme » fait référence à la femme enceinte, et non au sexe de la personne qui exerce le métier. On parle donc de femme sage-femme.
Exerçant une profession médicale, la femme sage-femme à la fin de la formation aide un enfant à venir au monde. Elle suit les grossesses, pratique les échographies, établit les diagnostics, prescrit analyses et examens. Son rôle de soutien psychologique auprès des futures mères est essentiel. Aidée des technologies de pointe (monitoring, échographies…), elle assure 75 % des accouchements, seule ou, en cas de problème, sous la houlette d’un gynécologue-obstétricien. Elle est aussi amenée à travailler avec un chirurgien (en cas de césarienne) et/ou un anesthésiste. Elle surveille le déroulement de l’accouchement et agit vite à la moindre difficulté. Dans les jours qui suivent, elle accompagne le nouveau-né et la mère, en donnant des conseils sur l’allaitement et l’hygiène du nourrisson.
Les conditions de travail (horaires, stress) sont difficiles. Une grande résistance nerveuse et physique est indispensable. La majorité des femmes exerce à l’hôpital ou en clinique, mais l’activité libérale se développe de plus en plus. Elles y assurent la préparation à l’accouchement, la surveillance des grossesses et des suites de couches, voire la rééducation post-natale.